Chronique de Concert
Bernard Lavilliers, Goran Bregovic, Soviet Suprem, Louis Carpat, Vincent Premel, Erik Marchant & Taraf de Caransebes, Les Ours du Scorff , La Traverse Miraculeuse, Timbao, Kanerien Trozoul, Reiner Sijkpens & the Music Boat, Les Biches Cocottes, Duo Pinc Le Normand (Festival du Chant de Marin 2019 - jour 3)
Après les très belles journées de vendredi et de samedi c'est déjà le dernier jour ... Comme la veille nous commençons par une fanfare. Cette fois il s'agit de Timbao cette fois. A nouveau (comme hier avec Muleketu) je suis frappé par la sensualité qui se dégage de cette batucada.
On croisera ensuite le faux pantin et nous irons manger une galette molle (mais bonne) en terrasse (à la chaleur du gaufrier dans mon dos), le pain au chocolat acheté la veille n'ayant pas fait long feu ce matin. Après cela nous nous rendrons à l'apéro presse de cloture sur Renard. Ce sera l'occasion d'y croiser Denez avec sa médaille de la confrérie du Coco de Paimpol, d'échanger avec Pierre Morvan sur le festival ... lui demander innocemment si le Massilia Sound System a déjà joué ici et s'il connait Lo Cor de la Plana, mais aussi de gouter quelques ti'punch Marie Galante (un des très rares rhum à 59 degrés).
Du pont nous serons bercés par les musiques et chansons des Kanerien Trozoul (déjà croisés une année précédente - beaucoup de groupes et formations déjà vues pour cette année anniversaire) qui finiront avant notre descente du bateau. En partant, notre attention sera attirée par le "music boat" qui circule dans le port depuis le début du festival.
A sa barre un certain Reinier Sijpkens qui fait donc des ronds dans l'eau (c'est le cas de le dire) avec son canot fleuri croisé à un bontempi sur lequel il joue aussi de trompettes. Bien qu'il vienne des Pays Bas je pense à Roberto Benigni. Un peu plus loin 3 autres marins (en tout cas sur un bateau) chantent et jouent (violon guitare) sans aucune amplification ; notre dernière étape avant d'apercevoir sur la grande scène les Souillés de Fond de Cale sera par le stand de la Paimpolaise (à force d'avoir gouter à leurs terrines lors des aperos presse nous finissons logiquement par en acheter quelques pots). Ayant déjà vu les Souillés ici même en 2013 mais aussi au Diben au Port en Fête en 2017 nous privilégions la découverte en allant au chapiteau Michel Tonnerre.
Il s'agit d'un concert pour enfants (en tout cas étiqueté comme tel) du nom de Les Ours du Scorff. Effectivement le chapiteau est rempli d'enfants et de gens assis. Sur scène ils sont 4 : 3 musiciens : Sylvain aux flute et doudouk, Anthonin aux percus et une fille (dont j'ai raté le nom) à la clarinette, et un chanteau (qui a l'air d'avoir très très chaud - à un moment je me suis même demandé s'il n'allait pas faire un malaise).
Le (dernier) morceau (du set) auquel nous assisterons me fera regretter de ne pas être arrivé plus tôt. Une histoire de puces dans un placard qui font danser des pucerons en forme de litanie. Ideal pour chanter avec lui (et effectivement tout le chapiteau sera à l'unisson) et avec un petit côté trans fort sympathique. Le public lui fera une ovation.
Lorsque nous arrivons au pied de la scène les Souillés sont en pleine séance dédicaces. Il s'agit là non pas d'un groupe mais de la fusion de 2 groupes (ou plutôt du mélange de membres issus de ces deux groupes) : La Nef qui vient du Québec et des Charbonniers de l'Enfer eux aussi du Québec pour une création originale du nom de La Traverse Miraculeuse, qui était donnée pour la première fois en France.
Rien de bien original jusque-là puisqu'il s'agit de chants marins piochés dans le répertoire nord américain surtout, interprétés par 8 musiciens et/ou chanteurs installés sur des chaises en arc de cercle assez loin du bord de la scène ... mais ils étaient tellement bons que nous sommes restés scotchés.
Comme nous l'expliquera le chanteur placé au centré La Nef (qui j'ai vu après jouait aussi seuls) est un groupe de musique ancienne mais pas que (la preuve). C'est je crois le deuxième spectacle qu'ils font ensemble avec une partie des Charbonniers de l'Enfer (qui eux aussi étaient programmés en tant que tels cette année et que je regrette d'avoir raté du coup). Le seul jeu de scène consistera pour les 3 chanteurs principaux à se mettre debout lorsqu'ils chantent. Et peut-être quand celui du milieu se mettra à dansouiller sans complexe sur un des morceaux les plus bretons.
Le premier groupe auquel j'ai pensé à Malicorne, mais c'est surtout le nom de Cat Stevens qui reviendra à plusieurs reprises en les écoutant. Il y a en effet chez eux, en plus des churs magnifiques qui font que les morceaux ressemblent à des louanges, le même côté mystique et habité sur des chansons qui racontent des choses qui ne le sont pas forcement en apparence. Je n'avais pas entendu cela depuis la trilogie Tea for the Tillerman - Catch the Bull at Four - Lady D'arbanville.
Dans leurs chansons (de ce que j'ai noté un peu en vrac) il sera question de La Cressonnière, de Finch, de Corsaire, de 3 coups de canons tragiques, "un seul regret mourir sans voir ma blonde", de Gaspésie où il n'y a pas de chant à hisser mais pas mal sur des tragédie fluviales ou conquêtes maritimes (chansons ex voto), des prisons de Nantes (visiblement célèbres dans le monde entier)....
D'une chanson apprise par le père d'un ami à eux (dont j'ai raté le nom) qu'ils feront à 3 aussi. J'essaie de retenir le contexte historique des chansons au fur et à mesure qu'il nous l'explique mais tout ce mélange ... La nouvelle France - 1759, le Québec tombé chez les anglais, la guerre de 7 ans, les plaines d'Abraham. Un morceau en anglais cette fois (superbement chanté par la violoncelliste qui m'a rappelé le chant de Moriarty) sur la Danaé (le nom d'un bateau).
Après un morceau plein de "dilalilai" et un de Alphonse Morneau (ça n'a pas de titre), Le plus surprenant dans ce concert parfait à mes oreilles sera la choix de finir par une chanson où il est question d'une femme qui pour faire avancer son embarcation se met à péter dans les voiles (je vous passe les détails mais bien qu'en québécois les paroles étaient quand même très explicites comme on dit).
A la fin du concert je me précipiterai au stand merchandising pour acheter le disque (où je croiserai Fanch venu là pour la même chose). Pas de bol ils avaient tout vendu au cours de leur tournée européenne. Je me rabattrai sur un de La Nef sur des chants de marin en anglais (bien fait mais pas aussi puissant que ce que je venais d'entendre).
Direction le chapiteau pour enfin faire la connaissance de Louis Capart dont je ne connaissais que le tube Marie Jeanne Gabrielle. Nous arrivons pendant les balances. Louis ne parait pas être super super à l'aise sur scène ou contrarié par des pbs de réglages), mais lorsque les balances finis il nous annonce "Je me refais une beauté et je reviens ... ça va prendre du temps quand même" je suis rassuré. Je suis toujours impressionné par ceux qui se pointent seul sur scène avec leur voix et leur guitare. C'est son cas. Louis Capart fait ce que j'appellerais (sans aucune ironie ou rien de péjoratif) de la chanson française "à l'ancienne". De la chanson à textes qui s'écoutent et se comprennent. Des chansons dont on comprend et on écoute les textes car ils racontent des choses.
Des chansons très bien écrites remplis à ras bord de mots qu'une simple et belle mélodie à la guitare suffit à habiller. Je pense à Jean Jacques Boitard, encore à Cat Stevens (décidemment), à François Corbier mais surtout à Léo Ferré (auquel il rendra d'ailleurs un hommage appuyé pendant le concert. Ce qui m'a plu aussi chez lui c'est ce côté un peu râleur (en tout cas qui n'a pas la langue dans sa poche) / anar' pour dénoncer les guerres ou l'exploitation des peuples (pas grand-chose n'a changé depuis le temps des rois). Cette façon de rappeler (en parlant de la Bretagne) qu'aucun peuple n'est vraiment soumis (sur mon rocher), ce laïus sur la différence entre divertissement et culture, ce parallèle entre la fête de la musique et le pain et les jeux en temps de dictature ...
Je suis vraiment content de l'avoir vu et d'être resté pour l'intégralité de son spectacle (il faut dire aussi qu'il nous a annoncé en tout début de concert qu'après 37 ans à se faire violence pour vaincre sa timidité naturelle il a pris la décision de ne plus faire de concerts en public comme cela - mais reste dispo pour des soirées chez l'habitant). Au quai du vieux Lorient, une histoire de cousins qui s'entretuent, L'oubli, la mort de Ferré ce 14 juillet, une sur l'ile de Sein dont il vient qui sera le seul morceau en breton (une prière traduite si j'ai bien noté). Une reprise de François Budet (comme Fanch la veille) et une autre de Claude Besson tous deux décédés récemment. Il jouera la deuxième, accompagné de l'enregistrement de l'orchestre de Kerouz de Claude Besson.
Pour les introduire il parlera de l'explosion du nombre de festival, passé de 600 à 6000 en peu de temps (j'avais entendu de 200 à 2000 mois - qu'importe c'est l'ordre de grandeur de l'augmentation qui compte) et du fait que bien souvent ces festivals laissent de côté des gens comme ces deux-là. Quand il entonnera "tu regardes mourir les deniers marins" tout le chapiteau chante avec lui ...
Il finira par Barbara Luna puis la fameuse Marie Jeanne Gabrielle qu'il se débrouillera pour planter un peu au milieu. En tout cas, je l'ai déjà dit mais je suis vraiment content d'avoir pu le voir dans ces conditions-là. Son concert fini c'est au pas de course que nous nous rendons à la scène Pempoull pour aller voir le pote du Juke (croisé l'avant-veille) dont le set a déjà commencé.
Quelle n'est pas ma surprise lorsque dans ma course j'entends Les plaisirs de la pêche de Moussu T (dont je porte justement les tongs au moment où je cours). Il faut dire que Vincent Premel (c'est son nom) est allé enregistrer ce premier album qu'il défend aujourd'hui à La Ciotat (fief de Tatou). D'ailleurs il porte lui aussi un bleu de chine sur scène
Au chant et au ukulélé il est accompagné d'un guitariste, un contrebassiste et d'un batteur (dont deux formaient La Petite Semaine avec Vincent). Ne connaissant pas la musique de La Petite Semaine ni celle de De Poil dont il a aussi fait partie je découvrir Vincent à travers ce projet plus personnel puisqu'il retrace 10 ans de vie en, pour et par la musique.
Il nous racontera d'ailleurs que petit il rêvait aussi d'être marin. Hésitant entre les deux il commencera par la marine marchande mais finira par se lancer dans l'aventure de la musique encouragé par son père. Musicalement on oscille entre Zebda, Moussu T (lorsque celui-ci chante en français), les Négresses Vertes et La Rue Ketanou et le Oai Star (globalement que des trucs qui me plaisent) ...
Dans ses morceaux il nous parlera du Cap Vert, du fameux pinardier dont je connaissais la chanson chantée par Fanch Le Marrec, sauf que là il la fait à sa sauce et avec ses paroles à lui, du Port de Légué, d'accents (sur lequel il invitera Ingid ?), mais aussi de Joséphine Pencalet. Le point commun à tous ces morceaux sur scène est qu'ils donnent envie de danser.
Entre les morceaux il tchatche non-stop n'hésitant pas à prendre le public un peu à partie. Même si par moments j'ai trouvé qu'il aurait pu laisser quelques silences c'est très efficace et lorsqu'il demande au public de l'accompagner au chant ça suite. Durant son set il nous proposera aussi une belle reprise du Oai Star (Voyager Intelligent) et une de Michel Tonnerre Gaelle) ce qui résume assez bien son style.
Petit détour par le dernier apero presse avant de nous rendre à nouveau au pied de la grande scène pour Soviet Suprem. J'avoue que je m'y rends avec une certaine appréhension. Comment peut on faire un groupe entier sur une idée marrante mais que je voyais mal tenir plus qu'un morceau. Et bien il faut reconnaitre qu'ils y sont arrivés et plutôt bien.
Avec des décors mégalos à l'effigie de leurs personnages Sylvester Staline et John Lénine, déguisés de façon exagérée, R.wan (du groupe Java puis Radio Cortex), et Toma Feterman (de La Caravane Passe) que j'ai confondu un temps avec Mr Poulpe vu dans Les Rois du Suède, n'arrêtent pas une seconde.
Des slogans à la con dans et entre les morceaux détournés : "La musique pour tous !" "
je vous ai comprises", "de la gauche à la gauche" ... c'est toujours aussi bien écrit. "tourner les soviets", "tout n'est pas rouge", tous ensemble pour un "quart d'heure soviétique", mais aussi "je suis ton maitre ma marguerite". Je pense que j'ai du passer à côté d'une bonne partie des jeux de mots lors de cette première écoute (et je n'arrive plus à comprendre mes notes - merci la correction automatique de mon téléphone). "femen" "écriture inclusive" "Petit doigt en l'air" ...
Ils en profiteront pour se moquer de Gims, Christine et je crois même de Hyphen hyphen (qui passera un peu plus tard qu'eux sur la même scène. Ce qui est sûr c'est que le public est à fond et qu'ils peuvent leur faire faire n'importe quoi. Des habitués monteront sur la scène pour la chanson qui dit "au goulag" ... bref un concert plein de bonne humeur et de dérision qui tient largement sur la longueur.
Ce qui ne m'empêchera pas de partir avant la fin (je crois peu après leur version de l'Internationale pour aller déguster un jarret de porc absolument exquis (ayant faim au moment où j'écris j'en salive) en compagnie de Hyam et Xavier. Après cela retour scène Stan Hugill. Encore une fois je pensais que vue l'énergie du groupe précédent ça risquait d'être dur pour lui mais je me suis trompé.
En effet et peut être car ils sont restés dans le registre Kusturiquien, Goran Bregovic et les sien n'ont eu aucun mal à captiver la foule toujours dense au pied de la grande scène. Très entouré 5 cuivres, 2 choristes en tenues traditionnelles, un chanteur-batteur, Goran Bregovic n'a semble t il pas pris une ride. A vrai dire tout m'a l'air exactement comme la première fois que je l'ai vu ... en 2000 !!
Même place sur scène, assis (il se mettra debout 2 fois 5 secondes pendant que j'étais là), même costard blanc, mêmes instruments, même coupe de cheveux, même couleur, ... même ses pauses (le doigt levé par exemple) sont les mêmes ... mais ça marche toujours aussi bien. Le public est en liesse, ... sur les premiers rangs je remarque une chaise à porteur semi improvisé sur lequel seront perchés plusieurs personnes à tour de rôle dont ce qui semblait être un couple de jeunes mariés. Touchant.
Dans les choses remarquables : l'hommage à Rachid Taha au moment de chanter une chanson coécrite et l'interprétation du titre phare de la BO de Arizona Dream toujours aussi agréable. Nous ne resterons pas jusqu'au bout et traverseront le site en faisant le grand tour, l'écluse étant fermée, pour rejoindre la taverne en espérant arriver avant la fin du set des Biches Cocottes.
Chouette elles sont encore sur scène .... Par contre absolument impossible de ne serait ce que passer la tête à l'intérieur de la tente pour les voir ... On essaie par derrière et ouf ça passe. Si j'ai l'impression qu'il y a eu un petit changement de line-up par rapport à 2013 les tenues elles n'ont pas changé. C'est d'ailleurs comme cela qu'on les reconnait. Autant les Frères Morvan ont des chemises à carreaux bleues et des bérets, autant les Biches Cocottes ce sont des tricots marins rayés rouges, des pantalons bleus taille haute.
Cette fois encore je n'en verrai pas beaucoup mais quand même plus que la fois précédente. Et assez pour me rendre compte que le spectacle proposé par Charlotte Bessard, Lamia Djafer-Cherif et Céline Roucher est à la fois pro et très drôles. Le coup de la chanson qui commence au ralenti, passe par la normale est accélère est très bon. Celui sur la musique de Walk like an egyptian aussi.
Les Biches Cocottes ce sont des chansons originales ou adaptations de tubes bien arrangées, bien chantées, mais c'est aussi des regards, des grimaces, des chorégraphies, ... bref un jeu et une mise en scène impeccables. On ne sera pas surpris d'apprendre qu'elles sont aussi (et même à l'origine) toutes trois comédiennes. Une fois leur set fini, nous pourrons accéder au bar ou nous prendrons une dernière bière (avant de donner notre verre à SOS Méditerranée) avant de nous rendre juste à côté à la scène Michel Pinc.
La scène Michel Pinc c'est la scène où ont lieu les Fest-noz. Nous arrivons pendant le set du duo Pinc Le Normand. Morwenn Le Normand chante et joue des percus alors que Ronan Pinc (fils du célèbre Michel donc le portrait occupe le fond de la scène - dans un jeu avec le public il finira en disant "et même que Michel c'est mon papa") lui joue du violon et violoncelle. Nous arrivons sur la fin de leur set cette fois encore mais ce qu'on en eu le temps d'en voir était à la fois entrainant et original tout en respectant les principaux codes du genre. Ce qui est sûr c'est que le parquet était plein de gens qui dansaient ensemble.
Pas question d'être en retard pour le début du concert de Bernard Lavilliers. Je ne peux pas dire que je sois particulièrement fan, mais il y a des morceaux que j'ai entendu depuis que je suis petit et qui du coup font partie de mon paysage musical. 21 albums au compteur, un certain engagement comme ce titre "Croisières méditerranéennes" sur la compilation au profit de SOS méditerranée.
Variété de qualité ? en tout cas il pioche dans tous les styles et se les approprie : calypso, reggae, dub ou titres plus rock. Il est accompagné par des musiciens très pros (qu'il présentera en début de concert) qui maitrisent tous les styles. Plus je le regarde dans son costume jaune et noir de capitaine de navire, plus je pense à Tom Jones. Introduisant chacun de ses morceaux par un peu d'histoire (personnelle ou plus générale) pour les remettre dans leur contexte.
Comme ce très ska Etat des lieux écrit à l'époque à propos de Greenpeace et qui est malheureusement toujours autant d'actualité ("ca ne s'est pas arrangé"). Je n'ai pas noté le nom de tous les titres que j'ai entendus mais je sais qu'il y en avait un reggae que je connaissais bien (Stand the ghetto peut être), et un plus surprenant (j'ai pensé aux Strokes) qui devait s'appeler Defense, une chanson (je cite) "pour cadre supérieur".
Désireux de découvrir ce fameux Erik Marchand dont j'entendais parler depuis tant d'année nous quitteront cette scène pour le cabret Michel Tonnerre ou il se produisait en compagnie du groupe Taraf de Caransebes. C'est entouré donc entouré d'un groupe strictement roumain qu'il occupera la scène.
Sonorités globalement proches du concert de Goran Bregovic, si les musiciens ne payent pas de mine (comprendre ils n'en font pas des caisses et sont même assez statiques) musicalement c'est explosif (j'ai noté "feu d'artifice" sur mon téléphone et "extrême virtuosité tout en retenue").
En plus de les écouter c'est amusant de les regarder interagir, ils n'hésitent pas à parler dans le creux de l'oreille de celui qui joue, se marrent à distance. Nous resterons un bon moment mais contrairement au concert de Louis Capart où je comprenais toutes paroles là comme tout est en breton je ne comprends absolument rien et finit par me lasser un peu à cette heure tardive.
Nous finirons donc la soirée autour d'une dernière petite crèpe au beurre salé et avec un coup de Breizh Cola (où je sais dans une bouteille en plastique j'ai un peu honte de moi) sans passer par la case Hyphen Hyphen, préférant rester sur quelque chose de breton et en tout cas ravi de cette très belle dernière journée d'un très beau festival qui malgré l'annulation de Idir a tenu toutes ces promesses. A dans deux ans !
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Critique écrite le 27 août 2019 par Pirlouiiiit
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